Monday 3 December 2012

La vaccination, cette grande aventure / Vaccination, such an adventure

Nous ne sommes pas encore partis.  Je sais que vous êtes impatients de m'accompagner pour ce grand voyage, mais avant, je voudrais vous parler d'une petite aventure déroutante, parce qu'elle rejoint le thème de ce blog : la vie en Finlande.

J'avais déjà entendu beaucoup de choses sur le système médical finlandais.  Des histoires assez effrayantes de personnes refusées aux urgences parce qu'elles n'avaient pas assez mal, d'hôpitaux où ou vous installe dans le couloir, de rendez-vous chez le dentiste qui se prennent un an à l'avance... Mais heureusement pour moi, je n'avais pas eu à en faire l'expérience moi-même : mes contacts avec le corps médical se sont bornés ces cinq dernières années à des renouvellements d'ordonnances.  Et pas question de vous parler de quelque chose sur la base de plaintes qui n'étaient pas les miennes - après tout, dans tous les pays, on trouve toujours de quoi se plaindre. 

Mais à l'occasion de ces vacances loin de chez nous, il a bien fallu se faire vacciner contre les méchantes maladies asiatiques.  Et comme vous le savez, nous n'avions pas beaucoup de temps.

Mr Ours a donc contacté le centre médical du quartier pour prendre rendez-vous. Petite précision : le système médical finlandais est divisé en une gestion publique, organisée autour des centres médicaux de quartier où on peut obtenir un rendez-vous avec une infirmière ou un médecin (non choisi) pour presque rien voire carrément gratuitement ; et un réseau privé, fort cher, où l'on se rend généralement quand on est assurés par son entreprise. Mr Ours est dans ce cas, il a un médecin au travail, mais pas moi.  Alors il a téléphoné pour nous deux au centre médical public de notre quartier et on lui a donné deux rendez-vous la semaine suivante : un rendez-vous téléphonique avec un médecin puis, trois jours plus tard, un rendez-vous avec une infirmière pour injecter les vaccins nécessaires.  On lui dit aussi de regarder sur le site officiel des vaccinations lesquelles il nous faut demander au médecin, mais sur le site en question, pour beaucoup de vaccins il est indiqué "en fonction de vos conditions de santé, consultez votre médecin".  La liste des vaccins dont nous pourrions avoir besoin est donc assez longue et nous comptons sur le médecin pour nous éclairer. Autre problème : le vaccin contre l'hépatite est obligatoire, mais j'ai déjà été vaccinée il y a dix ans, et je ne trouve aucune information fiable sur la durée de validité de ce vaccin. 

Le principe du rendez-vous téléphonique, c'est que le médecin t'appelle dans une fourchette d'une ou deux heures, et tu as droit à dix minutes de discussion pour exposer le problème et obtenir une prescription.  A l'heure du rendez-vous et pendant les deux heures suivantes, Mr Ours a donc gardé (depuis le boulot) les yeux fixés sur son téléphone, mais n'a pas reçu d'appel.  L'après-midi, il retéléphone au centre médical où on lui affirme que le médecin a indiqué avoir essayé de le joindre trois fois, sur le bon numéro - mais lui n'a aucun appel en absence. Soit. On reprogramme un rendez-vous téléphonique le lendemain.

Cette fois-ci, le médecin téléphone, mais visiblement il n'a pas beaucoup de temps à consacrer à notre cas. Mr Ours lui a à peine nommé les pays où l'on compte se rendre qu'il répond "Je vais regarder les vaccins dont vous avez besoin et l'ordonnance sera prête demain au centre médical", puis raccroche. Il ne pose aucune question à Mr Ours et Mr Ours n'a pas le temps d'en poser de son côté.  Je dois dire qu'à ce stade, je suis un peu surprise : pourquoi les vaccins nécessitent-ils une ordonnance si ça n'implique même pas une consultation médicale ? 

Bref, le lendemain, je me rends au centre médical, un petit peu stressée : la dernière (et seule) fois où j'ai eu à poser une question un peu trop complexe pour que je puisse gérer la conversation en finnois, l'infirmière m'a répondu sèchement (en finnois) "En Finlande, on parle finnois", ce qui a mis fin à la conversation. Mais cette fois-ci, j'ai la chance de tomber sur une gentille infirmière et entre son anglais limité et mon balbutiement en finnois, on s'en sort.

Heureusement, d'ailleurs, car tout ne se passe pas comme prévu : il n'y a qu'une ordonnance qui nous attend, celle au nom de mon ours, rien pour moi. L'infirmière téléphone au médecin, nous explique qu'il n'est plus disponible pour la journée (il était midi) mais qu'il téléphonerait le contenu de l'ordonnance le lendemain matin directement à la pharmacie. Là le timing devient un peu serré : on a rendez-vous pour l'injection le lendemain après-midi. L'infirmière me demande quelle pharmacie je préfère, je réponds ("Isokannel", c'est le nom d'une des deux pharmacies du quartier), et je repars avec l'ordonnance de Mr Ours. 

Le soir, on se penche à deux dessus : il y a un vaccin contre le typhus et un autre contre l'hépatite (en trois injections, exactement comme celui que j'ai déjà reçu). D'autres vaccins indiqués comme obligatoires ou conseillés sur le site ne s'y trouvent pas. On se dit qu'on va déjà prendre ceux-là et qu'on profitera du rendez-vous avec l'infirmière pour l'injection pour poser nos questions.

Le lendemain en fin de matinée, donc, je m'en vais à la pharmacie Isokannel avec l'ordonnance de Mr Ours et en espérant y trouver la mienne.  Je tombe sur une très gentille pharmacienne, mais les ennuis recommencent. D'une part, ils n'ont pas reçu l'appel du médecin. Je n'ai donc toujours pas d'ordonnance. La pharmacienne me propose de prendre deux des trois doses contre l'hépatite qui figurent sur l'ordonnance de Mr Ours, comme ça on peut tous les deux faire notre première injection. Je lui explique que j'ai déjà été vaccinée et que je ne sais pas combien de temps c'est valide. Elle vérifie ses bases de données : les informations sont conflictuelles, parfois il est indiqué que c'est à vie, parfois que c'est pour dix ans seulement. Elle téléphone à l'importateur du vaccin en Finlande, il n'en sait pas plus (un comble quand même !).  Elle me conseille donc de refaire une injection de rappel, pour être sûre. Je prends les deux doses.  Quant au deuxième vaccin, celui contre le typhus, il faut le commander et on ne le recevra que le lendemain - c'est à dire après notre rendez-vous pour l'injection. Je le commande déjà pour mon ours, et la pharmacienne me dit que quand je reçois mon ordonnance, je peux leur téléphoner pour commander ma dose à moi.

Je téléphone à Mr Ours pour lui expliquer tout ça, il me répond que puisqu'on n'a qu'un vaccin sur deux, il va annuler le rendez-vous avec l'infirmière - de toutes façons ça lui était très difficile de se libérer du boulot ce jour-là.  De mon côté, je retourne au centre médical du quartier, je retombe sur la gentille infirmière de la veille, et je lui explique le problème de l'ordonnance qui n'est pas arrivée.  Elle téléphone devant moi à la pharmacie, qui confirme avoir reçu l'ordonnance ; je me dis qu'elle a dû arriver juste après que je sois partie, pas de bol quand même.  Je demande donc un nouveau rendez-vous avec l'infirmière pour les injections, mais ils n'ont plus aucun moment de libre avant la veille de notre départ, deux semaines et demi plus tard ; on me conseille d'aller dans le privé.  Au passage, on m'apprend que mon propre rendez-vous qui a lieu quelques minutes plus tard n'a pas été annulé - suite au coup de fil de Mr Ours pour annuler notre rendez-vous commun, ils ont annulé son rendez-vous mais l'ont gardé à mon nom.  Bravo.

Tant que je suis là, j'ai aussi apporté la liste des vaccins obligatoires et conseillés sur le site internet, et on vérifie avec l'infirmière pourquoi ils ne se trouvent pas sur l'ordonnance : l'un d'eux est obligatoire pour tous les enfants finlandais (j'imagine qu'en Belgique c'est aussi le cas), un autre concerne la fièvre jaune qui ne sévit pour le moment qu'en Afrique, etc. Voilà au moins un souci de moins.  

Donc je rentre chez moi, et de là je téléphone moi-même à la pharmacie Isokannel pour leur dire que puisqu'ils ont reçu l'ordonnance, ils peuvent commander mon vaccin contre le typhus. Mais on me répond qu'ils n'ont pas reçu l'ordonnance. Là, je me dis que je suis tombée dans un monde parallèle... jusqu'à ce que la pharmacienne me dise que peut-être, l'ordonnance a été envoyée à l'autre pharmacie du quartier ! Je téléphone et oui, c'est le cas. Gros malentendu avec l'infirmière. Et cerise sur le gâteau : dans l'autre pharmacie, le vaccin pour le typhus n'a pas besoin d'être commandé, ils l'ont déjà. On se retrouve donc dans une situation inversée par rapport à celle du matin : moi j'ai mon ordonnance et mes deux vaccins, Mr Ours n'aura pas celui pour le typhus avant le lendemain, et on devra tous les deux aller se faire injecter dans le privé.

Je me dis que tant que j'y suis à gaspiller mon après-midi, je vais aller chercher mon vaccin contre le typhus et me faire injecter mes deux vaccins directement. Et là, dernière petite blague : en fait, le vaccin contre le typhus, celui qu'il nous manquait et à cause duquel on a annulé notre rendez-vous avec l'infirmière pour l'injection... ce sont des pilules à avaler. 

Résultat de l'aventure : je me suis faite injecter le jour même ma dose de vaccin contre l'hépatite dans un centre médical privé qui m'a prise directement et sans rendez-vous (remarque de l'infirmière : "mais si vous avez déjà eu les trois doses il y a dix ans, vous n'avez plus besoin de celle-ci !" - argh...), mon ours a fait faire son injection par l'infirmière du boulot, et on a tous les deux avalé religieusement nos pilules anti-typhus en méditant sur les efforts qu'il faut faire pour obtenir deux petits vaccins tous bêtes. Je vous rassure : nous n'avons attrapé aucun méchant virus pendant notre séjour.







We have not left yet. I know you are eager to accompany me in our journey to Asia, but first I want to tell you about a little confusing adventure that happened beforehand, because it is closely connected to the theme of this blog: my life in Finland.

I've heard a lot about the medical system in Finland. Pretty scary stories of people denied entry at the hospital's emergency services because they did not feel bad enough, hospitals where you are left on a bed in the hallway, appointments at the dentist that need to be arranged a year in advance ... But luckily for me, I did not have to experience it myself, my contacts with the medical profession were limited for the past five years to renewing prescriptions. And I would not write a blog post about something on the basis of complaints that were not mine - after all, in every country, there is always something to complain about.

But in preparation for these holidays so far from home, it was necessary to get vaccinated against evil Asian diseases. And as you know, we did not have much time.

Mr Bear first contacted the medical center in our area to make an appointment. Something you have to know: the Finnish health care system is divided into a public sector, organised around medical centers in every neighborhood where you can get an appointment with a nurse or doctor (you do know get to choose who), offering cheap if not downright free services, and a private network, quite expensive, where one usually goes when one is insured as part of a job contract. Mr Bear is in this case, he can consult a doctor at work, but not me. So he called on our behalf to the public medical center in our neighborhood and arranged two appointments for the next week: a telephone appointment with a doctor then, three days later, an appointment with a nurse to inject our vaccines. He was also told to consult the official vaccination website to check what kind of vaccination he needed to ask the doctor, but on the website in question, many vaccines were recommended with the note "depending on your health condition, consult your physician." As a result, the list of vaccines we might need was quite long and we relied on the doctor to enlighten us. Another problem: the vaccine against hepatitis was indicated as mandatory, but I had been vaccinated ten years ago, and I could find no reliable information on the validity of this vaccination.

The principle of the telephone appointment is that the doctor will call you some time in a range of one or two hours, and then you are entitled to ten minutes of discussion to explain the problem and get a prescription. At the time of our appointment and during the next two hours, Mr Bear was at work and kept staring at his phone, but he did not receive any call. In the afternoon, he called again the medical center and was told that the doctor had attempted to contact him three times on the right number - but he has no missed call. Whatever. A new appointment call was planned for the next day.

This time, the doctor called, but he obviously did not have much time to spend on us. Mr Bear had just named the countries where we were to go when he said, "I'll check the vaccines you need and the prescription will be ready tomorrow at the medical center," then hung up. He didn't ask a single question to Mr Bear and Mr Bear had no time to ask any either. I must say that at this point I was a little surprised: why do vaccines require a prescription if it does not even include a medical consultation?

Anyway, the next day I went to the medical center, a little worried: the last (and only) time I had to ask something a little too complex for me to manage the conversation in Finnish, the nurse replied curtly (in Finnish) "In Finland people speak Finnish," which ended the conversation. But this time, I was lucky to find a nice nurse and when combining her limited English and my stammering in Finnish, we could understand each other.

And that was fortunate, too, because things did not go as planned: there was a prescription waiting for us, but only in the name of Mr Bear, nothing for me. The nurse explained that the doctor was no longer available for the day (it was noon) but he would call the pharmacy the next morning and inform them of my prescription, so I could buy the vaccinations then. The timing was getting a little tight: we had our appointment to get the vaccinations injected the next afternoon. The nurse asked me the pharmacy I preferred, I answered ("Isokannel" which is the name of one of two pharmacies in the neighborhood), and I left with Mr Bear's prescription.

In the evening, we looked at it together: there was a vaccine against typhus and another against hepatitis (three injections, exactly like the one I had already received). There was no information on other vaccines indicated as mandatory on the website. We decided we would already take those vaccines and take profit of our appointment with the nurse for the injection to ask our questions.

The next day in the late morning, I went to the pharmacy Isokannel with Mr Bear's prescription and hoping to get my vaccinations as well. I was helped by a very nice pharmacist, but troubles started again. On the one hand, they had not received the call from the doctor. No prescription for me. The pharmacist offered that I take two of the three doses against hepatitis that were on Mr Bear's prescription, so we could both have our first injection. I explained that I had already been vaccinated and I did not know how long it was valid. She checks the pharmacy's database: information was conflicting, sometimes it was said to be valid for life, sometimes only for ten years. She called the importer of the vaccine in Finland, who did not have any information about this problem (surprising!). She thus recommended for me to take one dose as a booster, to be sure. So I took two doses, one for Mr Bear and one for me. As for the second vaccine, the one against typhus, it needed be ordered and we could not get it before the next day - that is, after our appointment for the injection. I put an order on Mr Bear's behalf, and the pharmacist told me that when I get my own prescription, I could call them to order my own dose.

I called Mr Bear to explain all this, he replied that since we were missing one vaccine, he would cancel our appointment with the nurse - anyway it was very difficult for him to leave that day. Meanwhile, I returned to the medical center, where I met the same nice nurse as the day before, and I explained the problem of the prescription that had not arrived. She called the pharmacy in front of me, and was told that my prescription had been received, so I thought it must have happened just after I left, bad timing. I therefore tried to arrange a new appointment with the nurse for our injections, but they no longer had any appointment time available until the day before our departure, two and a half weeks later. I was advised to go to a private health centre. I also learned that my appointment for the injection that should have taken place minutes later had not been canceled - following Mr Bear's call to cancel our common appointment, they had canceled it for him but had kept it in my name. Bravo.

Since I was there, I had also brought the list of mandatory vaccinations from the website, and checked with the nurse why they were not on our prescription: one of them is mandatory for all Finnish children (I guess in Belgium as well), another protected against yellow fever that currently prevailed only in Africa, etc. One less thing to worry about.

So I got home and then I called the Isokannel pharmacy to tell them that since they had received my prescription, they could order my own vaccine against typhus. But they replied that they had not received the prescription. At that point, I considered the possibility that I had fallen into a parallel world... until the pharmacist told me that perhaps the order had been sent to the other pharmacy in the neighborhood! I called and yes, that's what had happened. Big misunderstanding with the nurse. And, the icing on the cake: in the other pharmacy, typhus vaccine did not need to be ordered, they were available immediately. So we found ourselves in a situation reversed compared to our situation in the morning: I had my own prescription and my two vaccines, Mr Bear could not have the vaccination against typhus before the next day and we would both need to get our injections in the private sector.

Since my afternoon was almost wasted anyway, I went immediately to the second pharmacy to get my vaccine against typhus and then to a private health centre to have both of my vaccines injected immediately. That's when the last joke came up: the vaccine against typhus, the one that we were missing and because of which we canceled our appointment with the nurse for the injection... was no injection at all, only pills to swallow.

So the adventure ended smoothly: I had my dose of vaccine against hepatitis injected in a private medical center, the same day and without an appointment (that's when the nurse said, "but if you already had three doses ten years ago, you no longer need any! "- argh ...), Mr Bear had his injection made by a nurse at work, and we both swallowed our anti-typhus pills while meditating on the effort it takes to get two common vaccines. Don't worry: we have not caught any nasty viruses during our trip.

10 comments:

  1. C'est vraiment un parcours du combattant pour effectivement quelques vaccins. Heureusement, vous avez enfin pu tout faire juste avant votre départ.

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  2. Hé ben quelle folle histoire ! Heureusement qu'il ne vous fallait que 2 vaccins ;).

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    1. C'est vrai, je n'ose pas imaginer s'il nous en avait fallu un ou deux de plus, on n'y serait jamais arrivés :D

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  3. Ben dis donc ! Encore heureux après toutes ces péripéties que vous ayez bien toléré les vaccins : j'ai une amie qui a dû annuler un voyage en Inde parce que trois semaines après les injections elle était encore malade comme un chien.

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    1. Oh mon dieu, quelle horreur !!! J'ai oublié de noter que quand j'essayais d'obtenir un nouveau rendez-vous pour l'injection, l'infirmière ne voyait aucun problème à ce qu'on le fasse la veille du départ. Sur mon insistance, elle a fini par demander à une collègue, qui a dit qu'il fallait le faire deux ou trois semaines à l'avance, en cas de réaction. C'est d'autant plus étrange qu'elle ne le sache pas, que beaucoup de Finlandais passent leurs vacances d'hiver en Asie... On ne devait pas être les premiers dans ce cas-là !

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  4. PAYS DE FOUS !!! :-)

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    1. Oui, mais en même temps, il y a moyen de vivre le même genre de situation en Belgique :P

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  5. Pour l hépatite (B certainement parce que la A et la C ne s attrape pas vraiment pareil), la vaccination recue en trois fois lors de la grande campagne d il y a 10-15 ans en France est normalement valable à vie, sauf pour certaines personnes...il faut donc vérifier par sérologie au bout de 10 ans et faire un rappel en cas de besoin uniquement, ce vaccin n étant pas anodin. Je suppose que tu as eu le même genre de vaccin en Belgique... Que de péripéties ! Mais on pourrait certainement voir ce genre de situation en France. J ai reçu 10 doses d un vaccin par un médecin remplaçant fraîchement diplômé qui ne savait pas comment l administrer et qui n a pas pris la peine de vérifier...j aurais pu déclarer une tuberculose et j ai un trou et une belle cicatrice sur le bras par sa faute^^

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    1. Si je me souviens bien, on m'a expliqué que le même vaccin protégeait contre l'hépatite A et B. La pharmacienne m'a aussi dit que la seule façon de savoir avec certitude si j'avais à nouveau besoin du vaccin était de faire une prise de sang mais qu'ils ne feraient pas ce genre de test au centre médical public, et que dans le privé elle ne savait pas combien de temps ça prendrait... D'où le conseil de refaire une dose, au cas où. Par contre, je me demandais pourquoi on m'avait vaccinée il y a dix ans (ça fait même bien 15 ans en fait), alors qu'en Finlande visiblement personne n'est vacciné. Mais s'il y a eu une grande campagne en France, ça a sûrement dû être le cas en Belgique aussi, voilà l'explication !

      Je suis sûre moi aussi que ce genre de choses arrive ailleurs, notamment en Belgique, il y a des médecins incompétents partout. Par contre, la différence c'est qu'en Belgique, on a le choix de son médecin, et il est possible d'obtenir un rendez-vous (un vrai, pas un rendez-vous au téléphone), remboursé (en partie), bien plus rapidement que dans le public ici. Je ne me serais pas retrouvée à poser mes questions à une infirmière et une pharmacienne et il aurait fait les ordonnances devant moi. Les relations personnelles et la confiance, c'est quelque chose qui me semble essentiel quand il s'agit d'un médecin, mais ici dans le public ce n'est pas possible apparemment.

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